Appelé aussi monument de la Résistance, de forme pyramidale, il commémore les morts du coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte de décembre 1851.
La bataille d’Aups, décisive, verra la victoire des bonapartistes sur les républicains. Des dizaines d’insurgés varois seront tués pendant la bataille ou
exécutés peu après, 3000 autres seront emprisonnés, expulsés ou déportés en Algérie.
Sur le monument figure « l’homme à la jambe de bois » dont le nom a été oublié et Martin Bidouré celui qui passe pour avoir été fusillé deux fois (arrêté comme estafette des insurgés, il fut fusillé et laissé pour mort. Seulement blessé, il se réfugia dans une ferme. Dénoncé par le fermier, il fut repris par l'armée et puis exécuté quelques jours plus tard sur la place qui porte maintenant son nom.
Aux heures noires de la dernière guerre, on rajoutera sur le monument, les noms des résistants aupsois morts pour avoir lutté contre l’oppression allemande et pour la liberté de la France.